I got rhythm
David Lively

LMU011
Le rêve américain
Cet enregistrement a pris pour moi une importance inattendue au cours de son élaboration, mais comment pouvait-il en être autrement ?
L’expatrié apprend qu’il n’y a de retour que dans son cœur. En moi vivent ces merveilleuses vignettes de la vie américaine, de son âme. Les retravailler était un retour dans mon passé et dans celui de mon pays natal. Vous y trouverez nos danses, nos chants, expression de joie, de peine, d’amour.
C’était aussi l’occasion de rendre hommage au patrimoine musical dans ma vision toute personnelle de l’influence du jazz et de la musique populaire sur le répertoire américain pour piano, depuis ses intuitions premières jusqu’aux chefs-d’œuvre les plus récents.
J’ai eu du plaisir à revisiter l’œuvre de deux immenses compositeurs avec qui j’ai eu le bonheur de travailler, Aaron Copland et surtout Elliott Carter qui était devenu un ami si cher, une amitié née d’une rencontre fortuite dans le métro parisien !
J’ai quitté les États-Unis pour Debussy et Ravel à l’âge de seize ans. Force est de reconnaître pourtant la présence et la vigueur de mes racines. Dans cet enregistrement, j’espère que vous retrouverez le timbre de Billie Holiday, la sensualité de Marilyn Monroe, le chant plaintif de Miles Davis, l’accent de ma grand-mère, les joies d’un match de baseball, l’entrain de nos quadrilles traditionnels dont j’ai gardé souvenir d’enfance.
Le rêve américain est bel et bien vivant, notre nostalgie bien vivace, d’autant plus intense que ce dont nous rêvons n’a jamais véritablement existé.
Bon voyage !
David Lively
David Lively | piano
Pistes
La presse en parle
« Avec ce programme époustouflant, David Lively – pianiste français d’origine américaine – semble réaliser, à 68 ans, un rêve de gosse, consistant moins à honorer ses ancêtres qu’à enchaîner sans modération les plaisirs d’un interprète surdoué. 28 pièces made in USA, 28 états de la musique – souvent d’essence populaire – fédérés par le rythme. Pas d’antagonisme Nord-Sud dans cette géographie étoilée mais une polarité ragtime-blues investie par des compositeurs tels que Scott Joplin, Aaron Copland, Samuel Barber ou William Bolcom. Une touche latino aussi, avec Louis Moreau Gottschalk (Souvenir de Porto Rico), et une adrénaline de base-ball avec Charles Ives (Some Southpaw Pitching). Si la colonne vertébrale de cet « Homo americanus » est figurée par une douzaine de mélodies signées George Gershwin (dont celle qui fournit le titre de l’album), sa nature d’Iron Man est attestée par les exigences virtuoses de William Albright (Hoedown) et d’Elliott Carter (Caténaires). »
Pierre Gervasoni pour Le Monde
« Des pièces qui par-delà les genres (jazz, blues, ragtime et autres musiques populaires américaines...) sont réunies sous la bannière du swing, du jeu qui fait taper du pied. (...) indispensable dès lors qu’il s’agit de lier rythme et Amérique. »
Zig-Zag
« Dire que les interprétations de David Lively sont idiomatiques semble relever de l'évidence tant cela sonne avec panache. Il se fait - et nous fait - plaisir dans ce voyage au bout du rêve américain : stupéfiante maitrise des intrications rythmiques souvent déconcertantes parce qu'inattendues, tellement séduisantes, différentiation de la dynamique faramineuse, grâce à un jeu très pédalé, esprit et humour malicieux dans les fins de phrases. (...) Au final, un hommage enthousiasmant au patrimoine nord américain. »
ON-magazine
« L'enregistrement que cet artiste présente offre un rayon de bonne humeur en ce mardi frigorifique. (...) Copland, Carter et Barber, trio de compositeurs d'art moderne, côtoient les grands anciens: Ives, Gershwin et même Scott Joplin. On a bien du plaisir à les rejoindre. »
Mediapart
« Saluons ce programme mêlant tubes légers américains et quelques pièces d’une grammaire plus audacieuse. On admira tout du long la maîtrise technique et l’engagement du pianiste. (...) Un programme bien rafraîchissant et magnifiquement interprété (et bien enregistré avec un livret toujours aussi documenté de Sylviane Falcinelli). »
Musique classique & co
« D'origine américaine, ce claviériste surdoué, qui jouit en france d'une solide réputation depuis son passage au coucours Long-Thibaud-Crespin, s'est imposé comme l'un des meilleurs interprètes de la musique d'Elliott Carter, d'Aaron Copland ou de Charles Ives. »
Thierry Hilleriteau pour Figaroscope
« He has the technique to wrestle the most virtuosic Elliott Carter compositions to the ground, and even conspired with his late friend Carter to bring “Caténaires” to fruition. They worked it out on the phone. I have spent several hours listening to Lively’s almost clinical articulation, easy virtuosity and his sensitivity to the American idiom. I have rarely heard Scott Joplin bounce like this, or felt the Gershwin Songbook trigger the familiar melodies of my past. His Copland, Barber, Ives and Carter all dazzle. »
Michael Johnson pour Facts & Arts
« Lively a su composer un album musical aussi équilibré que foisonnant de contrastes, l’un de ces disques qui vous hameçonnent l’attention dès la première plage et de ne la lâchent plus jusqu’à leur terme. (...) le résultat s’impose, admirable de tact, de charme et d’esprit. »
Alain Cochard pour Concertclassic